Formation initiale en kinésithérapie diplômé d’état en juin 1990 : Ecole Française d’Orthopédie et de Massages , Institut Boris Dolto.

Acquisition des techniques de réhabilitation et stages hospitaliers pour la traumatologie du sport (Hôpital de St Maurice) , la neurologie et la chirurgie orthopédique.

Etude des matières fondamentales : anatomie, physiologie articulaire, biologie, les pathologies en traumatologie, rhumatologie, neurologie, les techniques de masso-kinésithérapie. 

La culture de cette école est orientée vers  l’analyse  des différentes techniques de soins et de l’éthique : quel patient en face de soi, que fait-on, pourquoi, que souhaite t-on obtenir comme résultats ?  Selon B. Dolto «la kinésithérapie n’est pas le traitement par le mouvement mais le traitement du mouvement ».

Dans la foulée du diplôme je commence  ma formation continue : levée des tensions musculaires, aponévrotiques (et fascia : membrane de tissu conjonctif qui enveloppe des groupes de muscles et certains organes) et cutanées, la posture humaine, équilibre musculaire du rachis, les chaînes musculaires, stretching ou auto-étirements, rééducation des vertiges, kinésithérapie respiratoire.

Je m’intéresse au drainage lymphatique manuel que j’ai continué à approfondir avec Leduc, puis avec les enseignants de l’Association Française des Praticiens en Drainage Lymphatique manuel. Je  poursuivis avec le groupe AKTL : association française des masseurs-kinésithérapeutes pour la recherche et le traitement des atteintes lympho-veineuses.          

Le cursus avec le Cercle de Recherche et  d’Enseignement De l’Ostéopathie  m’ont permis d’aborder les interrelations des différentes régions et systèmes  . Le nombre des techniques : structurel , fonctionnel , énergétique  dans les domaines suivants : articulaire et pariétal , viscéral et crânio-sacré. Le diagnostic palpatoire des différents tissus, des micro mobilités et de l’onde vasculaire (OVA), les différents tests structuraux. Le patient est appréhendé dans sa globalité.

Fort de mes apprentissages antérieurs, cela m’a permis d’aborder avec beaucoup d’intérêt et de  curiosité  la  réharmonisation biomécanique, méthode Sohier.  Elle repose sur une connaissance précise de la mécanique humaine fruit de la recherche confrontée à la pratique clinique avec les patients.

Elle requiert  rigueur au plan méthodologique et concentration sur les zones à traiter .

Les tests articulaires dans les trois plans de l’espace, les tests palpatoires  et l’observation vont permettre d’orienter le traitement sur les corrections à effectuer .

Il est basé sur des  manipulations  précises en direction et adaptées aux structures concernées. Elles ont aussi  un rôle de stimulation des tissus : articulations, éléments capsulo-ligamentaires et myo-fasciaux.

Conjointement, il y a une éducation sensori-motrice  et reprogrammation des chaînes posturales et des mouvements .

Selon les cas il y aura des exercices rééducatifs à effectuer .

Dans la même perspective, je me forme au diagnostic et traitement mécanique de la colonne vertébrale et des articulations périphériques mis au point par Mc Kenzie, physiothérapeute néo-zélandais, adoptée par les anglophones, elle connaît un développement croissant aux Etats Unis à partir des annés 80.   Elle s’enrichit au fil des découvertes et de l’expérience des praticiens. La méthodologie est rigoureuse et bien validée scientifiquement.

Un bilan détaillé  est effectué avec le patient. Le thérapeute essaie de classifier la pathologie; afin d’identifier la ou les structures malmenées et d’identifier  les activités pratiquées ou postures prolongées en cause. Par exemple, souvent le patient à l’impression qu’il « n’a rien fait » effectivement, l’avachissement dans un fauteuil peut déclencher des lombalgies …

Ensuite il propose une orientation de mouvement qui va diminuer la douleur; avec un contrôle dans la gradation des force mobilisatrices  et des informations sur les mécanismes lésionnels  afin de d’autonomiser le patient .