Méthode McKenzie
Appelée aussi Diagnostic et Traitement Mécanique du rachis et des articulations périphériques : MDT .
Un interrogatoire précis , une écoute attentive pour recueillir les informations sur ce que le patient ressent et décrit comme symptômes douloureux et la gêne fonctionnelle . Ensuite , grâce à un canevas de questions afin de mettre en évidence si possible l’événement ou l’incident causal . Sont passées en revue les habitudes posturales , gestuelles ainsi que les contraintes supportées par la colonne vertébrale ou les autres articulations , lors des activités professionnelles , de loisirs et le sport . Selon l’histoire actuelle du patient , qu’est ce qui l’aggrave ou le soulage d’après son expérience vécue , ses représentations .
L’examen clinique
Bilan des mobilités globales dans les trois directions : flexion-extension , inclinaisons rotations .
Puis batterie de tests par mouvements répétés pour que le patient et le thérapeute puissent identifier l’effet des mouvements et des fins d’amplitudes articulaires sur ses douleurs . Il est noté la présence ou l’absence des douleurs et autres symptômes au cours du mouvement , a la fin du mouvement et au retour à la position de départ , aussi l’effet sur l’amplitude articulaire .
Le praticien demande au patient la sensation produite par les mouvements : c’est la réponse symptomatique (mieux ou pas mieux voire sans effet) . D’autre part nous cherchons à connaître l’effet sur l’amplitude articulaire : c’est la réponse mécanique
Le diagnostic
mécanique à la recherche de la préférence directionnelle c’est à dire le mouvement qui va diminuer ou arrêter les douleurs . Cela conduit à évoquer la notion de centralisation : à l’issue d’un test mécanique de la colonne vertébrale , les douleurs ( ou fourmillements , picotements , engourdissement par exemple) perçues par le patient sont plus proximales ou plus centrales .
Ainsi dans différents plans de mouvement dans le but de « classer » le patient dans une catégorie : syndrome postural , de dysfonction , de dérangement , ou autre .
Pour prendre un raccourci , quelle structure est déplacée ou fonctionne incorrectement .
Le traitement Mc Kenzie
Le patient est impliqué dés le départ , car il y a une éducation thérapeutique contenant des explications sur le fonctionnement normal de la colonne vertébrale et des disques intervertébraux et sur les mouvements contre-indiqués durant la phase de traitement , mis en évidence lors de l’interrogatoire initial .
Le patient est réévalué avant , pendant et après chaque séance afin que le traitement proposé soit en phase avec l’évolution .
Nous débutons souvent par des mouvements répètés correcteurs que le patient peut faire lui même , les forces additionnelles sont graduelles et quantifiables dans certains cas l’ on a recours à des surpressions et à des manipulations vertébrales ou articulaires , dans les amplitudes physiologiques .
Pour le patient dont le problème est à dominante posturale , il faut redonner des repères afin d’améliorer le schéma corporel , tonifier les muscle posturaux …
Pour le syndrome de dysfonction il s’agit d’une raideur installée liée à une altération des tissus mous périarticulaires par fibrose et rétraction . L’intensité et la localisation des douleurs , la liberté articulaire ne peuvent pas changer significativement en une séance , pour cela il faut en général 6 à 8 semaines d’ exercices pratiqués régulièrement . Ensuite il est proposé des exercices de prévention ainsi qu’un rééquilibrage des tensions musculaires et reconditionnement à l’effort .
Dans le cas du syndrome de dérangement , les douleurs peuvent varier rapidement en intensité et en localisation , ainsi que les amplitudes articulaires qui peuvent se « débloquer » . Pour le disque intervertébral cela s’explique notamment par un déplacement interne . Lorsque le dérangement est réduit ( et cicatrisé ) il faut s’assurer de la stabilisation c’est à dire qu’à terme le patient doit pouvoir exécuter – en progression – tous les mouvements . Il y a une éducation posturale , du renforcement musculaire et du réentrainement en fonction de l’activité professionnelle et des activités physiques et sportives pratiquées .
Dans quels cas proposer ce traitement :
Si nous recevons le patient en phase aiguë : diminuer la douleur , et prendre les mesures nécessaires pour par exemple enrayer une sciatique ou une névralgie cervico brachiale .
Puis les temps de réduction et de stabilisation , ces trois phases ont une durée variables selon les patients et la pathologie responsable . Cela peut aller de quelques séances pour un blocage à un suivi plus prolongé pour un patient en chronicité nécéssitant par exemple un remodelage tissulaire afin de retrouver des amplitudes articulaires complète et indolores .
Les indications de la méthode Mc Kenzie :
Lombalgies , blocages vertébraux et articulaires , douleurs , raideurs .
Douleurs lombaires , lombo-sacrées , avec ou sans irradiations dans le membre inférieur
Sciatique en phase douloureuse , éventuellement avec attitude penchée du tronc .
Cruralgies .
Dorsalgies , douleurs costales , thoraciques .
Cervicalgies , irradiations dans le membre supérieur ,cervico-brachialgies , névralgies cervico brachiales (NCB) .
Les problèmes musculo-squelettiques et articulaires des membres supérieurs et inférieurs : souffrance par maintien de postures , remaniements articulaires et péri-articulaire , les dérangements intra-articulaires , les dysfonctions contractile ou musculaire et tendineuses : tendinopathies , tendinites , ténosynovites .
Concernant l ‘ épaule , le coude : tennis elbow , le poignet , la main .
Hanche , pubalgies , genoux : syndrome rotulien , tendon d’Achille , entorse de cheville
Les lésions articulaires par usure : pathologies dites dégénératives , arthrose .
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